Face à n’importe quel changement, la peur est présente, quelque part, tapie sous des couches plus ou moins denses de votre conscience.
Elle rôde, prête à bondir dès que votre âme et votre cœur décideront que ça y est, le moment de changer, de faire le grand saut est venu. Sachez que la peur est TOUT à fait NO-RM-AL ! Oui, c’est normal d’avoir peur lorsque l’on entreprend un changement.
Je dis souvent à mes supers-coachés : “Si tu ne ressens aucune peur à l’idée de ta création d’entreprise, de ta reconversion, c’est que tu ne rêves pas assez grand !”.

La peur est normale mais, elle ne doit pas vous scléroser. La seule manière de l’éradiquer, c’est de faire un premier pas vers votre nouvelle vie, puis un second, puis un troisième et petit à petit, elle deviendra dérisoire. J’aime bien donner l’image du bonhomme Michelin, notre ami Bibendum. Imaginez que ce Bibendum est votre peur. Il est à vos côtés et vous dépasse de deux têtes. Il parait énorme et monstrueux. Que faire ? Et bien avancez. Vous verrez que 100 mètres plus loin, quand vous vous retournerez, cet énorme bibendum ne sera devenu qu’un tout petit point blanc au loin. Il ne sera qu’un lointain souvenir et vous, vous serez fièr.e d’avoir osé sauter le pas.

Bien sûr, vous pouvez décider de ne jamais prendre de risques mais… No risk, no magic ! C’est OK de préférer une vie sans remous, sans grands rebondissements mais il ne faudra pas en vouloir à la terre entière si les autres réussissent à faire des choses inspirantes et pas vous.

N’attendez pas de ne plus avoir peur. N’attendez pas d’avoir tout planifié. N’attendez pas que tout soit parfait pour vous lancer. Car à attendre… Rien ne se passera ou si… c’est la vie qui passera mais sans vous.
Allez, en avant… Rêvez, Osez, Foncez !

Pour ma part, je prépare le déménagement de mon camp de base vers la côte basque (d’où je suis originaire). Je quitte Paris/Montmartre où j’ai passé 20 ans. Et pleins d’autres choses encore changent. Et… bien évidemment, j‘ai les pétoches. Mais j’y vais ! Idem quand je suis partie seule pour traverser la France à pied, bien évidemment, j’avais les pétoches, mais je l’ai fait ! Et quand j’ai crée mon entreprise, quand j’ai quitté le pays basque à 20 ans, quand je suis partie seule en Inde, en Argentine, etc… Quand je suis partie vivre en Espagne. Quand j’ai écrit mes livres, bien évidemment j’avais peur.

Ne vous laissez pas engluer par la peur, préférez-lui… L’Amour et, ce grain de folie, cette petite voix qui vous dit : “Vas-y, fonce, tu as un destin à accomplir !”.

Et bien évidemment, je serai toujours à vos côtés pour vous aider à sauter le pas.

Hélène